20 novembre 2019
34 545 données historiques de suivi télémétrique de tortues marines sont désormais intégrées à Borbonica et sont accessibles à la recherche.
Le suivi a été réalisé dans les eaux réunionnaises (ZEE) sur la période 2008-2017, au moyen de balises satellitaires de type Argos ou Fastloc-GPS. Il porte sur quatre espèces :
- la tortue caouanne (Caretta caretta) : il s'agit essentiellement des individus juvéniles océaniques capturés accidentellement par des palangriers puis soignés et relâchés par Kélonia,
- la tortue verte (Chelonia mydas) : il s'agit essentiellement des juvéniles néritiques et des femelles adultes,
- la tortue imbriquée (Eretmochelys imbricata) : il s'agit essentiellement des juvéniles néritiques,
- la tortue olivâtre (Lepidochelys olivacea).
Les balises sont fixées sur le haut de la carapace des tortues après ponçage à l’aide d’une résine epoxy adaptée (peu chauffante et résistante au milieu marin). Elles sont placées dans l’axe longitudinal de la carapace, l’antenne vers l’avant. La zone couverte par la résine est assez large afin d’inclure plusieurs écailles et de garantir ainsi une durée de fixation plus longue. Une fois fixées, elles sont activées à l’aide d’un aimant. Lorsque l’individu est relâché, la date, l’heure et le lieu de relâcher sont notés. Les données sont ensuite réceptionnées après transmission par satellite.
Ce jeu de données nécessite un « nettoyage » afin de conserver uniquement les positions les plus fiables. Les périodes et fréquences d’acquisition de localisation sont paramétrées avant le déploiement. Elles conditionnent la durée de fonctionnement de la batterie, et donc la durée d’émission des balises.
Ces données ont été fournies par le Centre d’études et de tortues marines (CEDTM) dans le cadre de son adhésion à la Charte du SINP 974.
